Synopsis
Au début du XXIIe siècle, la compagnie Buy-N-Large (BnL) monopolise l’économie de la Terre par un trust concentrant les biens et les services. Cette entreprise est devenue un gouvernement mondial globalisé. La surconsommation effrénée a tôt fait de transformer le monde en un dépotoir gigantesque. La société commandite un exode massif à bord de vaisseaux spatiaux dans une tentative de préserver l’humanité. Des milliers de machines robotiques dénommées WALL-E (Waste Allocation Load Lifter: Earth-Class – littéralement en français « compacteur terrien de déchets ») ont été fabriquées par la compagnie. Ces engins ont pour unique tâche de « nettoyer » la Terre en compactant la myriade de détritus qui parsèment le sol, durant les cinq années que doit durer l’exode. Mais beaucoup d’entre eux se désactivent inexplicablement et sont hors-service, forçant les humains qui n’ont pas d’autre plan de repli à rester dans l’espace.
Sept cents ans après le début de l’exode humain, il ne reste plus qu’un unique WALL-E en état de fonctionnement. Il fonctionne à l’énergie solaire et déploie au matin des panneaux photovoltaïques pour recharger ses batteries. Ce robot passe ses journées entières à compacter des déchets.
Au fil du temps, il a acquis une personnalité et une conscience propres. Il conserve divers objets ramassés pour leurs utilités mécaniques, esthétiques ou fonctionnelles. Il les trie dans son lieu de repos, engorgé de beaucoup de ses trouvailles. Pour perdurer depuis si longtemps dans sa mission, le robot possède tout un stock de pièces détachées et il remplace ses parties mobiles usées par celles que d’autres WALL-E devenus inertes conservaient sur eux. Par exemple, ses chenilles, sa carte électronique ou ses “yeux” sont remplaçables. Il nourrit et protège un cafard, nommé HalNote 1, qu’il a rencontré. Il trouve même un jour une plante verte. Il l’arrose et la conserve dans son abri.
Une fusée va détruire la solitude et les habitudes de WALL-E en déposant une sonde robotisée juste devant lui, un matin. Elle est immatriculée EVE (Extraterrestrial Vegetation Evaluator, littéralement Évaluatrice de la végétation extraterrestre). Sa mission est de ramener aux humains une preuve de vie sur Terre. Le robot nouvellement arrivé est tout à l’opposé de WALL-E (qui est un cube basique, rouillé, abîmé par le travail, avec de simples chenilles pour se déplacer). EVE est nettement plus évoluée. Son apparence est fuselée, oblongue, élégante. Elle ne se déplace que dans les airs, très vivement. Elle possède en outre un bras-fusil qui tire des rayons lasers particulièrement destructeurs.
WALL-E apprécie infiniment la distraction qu’EVE lui fait ressentir, hors de sa routine si coutumière. Dès lors, il oublie tout de sa propre mission de compacteur. Il la suit continuellement, scrute ses mouvements, ses déplacements et ses actions. Il cherche comment il peut à communiquer avec elle. Toute à sa tâche, elle le dédaigne pourtant longtemps. Après être parvenu à nouer contact, il lui montre son lieu de repos. C’est une sorte de conteneur auparavant fonctionnel pour recharger tous les WALL-E durant la nuit.
Vivant maintenant seul dans les lieux, WALL-E y a entassé ses nombreux trésors chinés lors de son travail. Il a notamment une télévision fait à la main avec les deux chansons, Put On Your Sunday Clothes et It Only Takes a Moment, du film Hello, Dolly! en vidéo-cassette. Lui présentant ses affaires hétéroclites, il s’émerveille qu’elle puisse créer de la lumière avec des ampoules non branchées ou compléter un Rubik’s Cube. Il lui offre la plante trouvée lors de ses opérations de nettoyage sans savoir que c’est ce qu’elle recherche…
Titre original | WALL-E |
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Réalisation | Andrew Stanton |
Scénario | Andrew Stanton Jim Reardon Pete Docter |
Sociétés de production | Pixar Animation Studios Walt Disney Pictures |
Pays de production | ![]() |
Genre | Animation Anticipation Science-fiction post-apocalyptique Comédie |
Durée | 98 minutes |
Sortie | 2008 |