Synopsis
1901 : la fuite de Vito de Sicile
En 1901, dans la ville de Corleone en Sicile, se déroulent les funérailles de Antonio Andolini, père du jeune Vito, 9 ans, qui a été assassiné pour une insulte au seigneur local de la Mafia, Don Ciccio. Pendant la procession, le frère aîné de Vito est assassiné à son tour parce qu’il a juré de se venger du Don. La mère de Vito se rend auprès de Don Ciccio pour implorer sa clémence et jurer d’épargner son plus jeune fils, mais il refuse. La mère pointe alors un couteau sous la gorge de Don Ciccio, en intimant à son fils l’ordre de fuir. Celui-ci s’enfuit en courant et voit une dernière fois sa mère, abattue d’un coup de fusil. Les hommes de Don Ciccio fouillent la ville pour trouver le garçon en menaçant les habitants, mais il parvient à fuir la ville caché dans les bagages d’un ânier. Le jeune Vito finit par se retrouver sur un bateau en partance pour New York. À Ellis Island, un agent de l’immigration confond la ville natale de Vito, Corleone, avec son nom de famille : il est enregistré aux États-Unis sous le nom de « Vito Corleone ».
1958 : fête et attentat au lac Tahoe
À la fin des années 1950 (dans une scène similaire à l’ouverture du premier volet), Michael Corleone, désormais parrain de la famille Corleone, traite de différentes affaires et des problèmes de la famille dans une fête soignée dans la résidence familiale à Lake Tahoe, Nevada, pour célébrer la première communion de son fils. Il rencontre le sénateur du Nevada, Pat Geary, qui remercie officiellement les époux Corleone pour leur généreux soutien à l’Université de l’État. En privé, le sénateur affiche son mépris pour les « ritals » aux cheveux gominés. Il entend faire « rendre gorge » à la famille qui veut acheter des permis de jeu, exigeant plus de 10 fois le prix légal de la licence et 5 % des gains. En retour, Michael Corleone lui annonce qu’il n’aura rien et devra même payer sur ses propres deniers la licence de jeu des Corleone.
Michael doit traiter aussi avec sa sœur, Connie, divorcée depuis peu, et qui souhaite se remarier très vite. Michael n’est pas d’accord. Il parle avec Johnny Ola, l’homme de main du gangster juif Hyman Roth qui soutient le mouvement de Michael dans l’industrie du jeu. Tardivement, Michael traite avec Frank Pentangeli (dit « Five Angels »), qui a repris le territoire du caporegime Peter Clemenza après sa mort et a, maintenant, des problèmes avec les frères Rosato, qui sont soutenus par Roth. Frank veut les éliminer et exprime ouvertement son désaccord avec Michael qui, lui, souhaite les ménager. Frank Pentangeli trouve honteux que Michael traite d’abord avec Hyman Roth plutôt qu’avec des « frères de sang », membres de la famille. Il part brusquement, après avoir rappelé à Michael que son père « n’avait jamais fait confiance à Hyman Roth ».
La nuit suivante, Michael est à la fenêtre de sa chambre, quand sa femme Kay lui demande pourquoi il ne ferme pas les doubles rideaux. La chambre est alors mitraillée, mais ni Michael ni Kay ne sont touchés. Michael dit à Tom Hagen que le coup a été fomenté avec l’aide de quelqu’un de très proche. Il confie sa famille à Tom Hagen, à qui il confie qu’il le considère comme un frère, le seul être en qui il a une confiance absolue, le temps de s’absenter pour affaires…
Titre québécois | Le Parrain II |
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Titre original | The Godfather: Part II |
Réalisation | Francis Ford Coppola |
Scénario | Francis Ford Coppola Mario Puzo |
Musique | Nino Rota |
Acteurs principaux |
Al Pacino |
Sociétés de production | Paramount Pictures The Coppola Company |
Pays de production | ![]() |
Genre | Gangsters |
Durée | 202 minutes |
Sortie | 1974 |