Synopsis
Une femme quitte un hopital avec le fils qu’elle vient de mettre au monde. Pendant ce temps, son amant, artiste peintre sans le sou, exerce son art dans une masure miteuse et souhaite oublier sa compagne, dont il laisse la photographie se consumer dans l’âtre. Quant à la jeune mère, elle décide d’abandonner son enfant sur le siège arrière d’une voiture . Avant de partir, elle dépose dans les plis du linge un mot anonyme où elle supplie la personne qui trouvera le bébé de prendre soin de lui et de l’aimer. Malheureusement, la voiture est volée par deux fieffés gredins qui se défont ensuite du nouveau-né dans une ruelle. En déambulant dans le coin, Charlie découvre le nourrisson par terre, le ramasse puis cherche vainement à s’en débarrasser en le confiant à des passants. Après plusieurs déconvenues, il finit par trouver le mot laissé par la mère. Attendri, le vagabond prend le parti d’adopter le poupon. Sur ces entrefaites, en proie aux remords, la mère revient chercher son enfant mais elle défaille de chagrin en apprenant le vol de la voiture qui signe la perte de son fils.
Cinq années passent. Nommé « John », le gosse mène avec son père adoptif Charlot une existence pauvre mais heureuse dans une chambre modeste située dans les bas quartiers. John assiste Charlot dans des délits mineurs, en brisant des vitres à coup de pierres pour fournir du travail au vagabond qui exerce le petit métier de vitrier ambulant. Entre-temps, devenue une actrice riche et célèbre, la femme se dépense sans compter pour les nécessiteux afin de combler le vide laissé par la disparition de son enfant. Lorsque le hasard la met en présence de John au cours de ses œuvres philanthropiques, elle lui offre un petit jouet figurant un chien. La mère et le fils sympathisent alors sans connaître leur lien de parenté. Par la suite, lors d’une réunion mondaine, l’actrice retrouve également son ancien amant, à présent un peintre à succès. Exprimant ses regrets pour les souffrances qu’il a causées, le père souhaite s’amender mais elle lui répond tristement qu’il est « trop tard à présent, à moins que l’enfant… »
Dans le quartier misérable, l’enfant en question administre une correction à un jeune vaurien qui lui a volé son chien-jouet. En représailles, le grand frère du chenapan — une colossale brute épaisse… — se met en tête de rosser Charlot. Tandis que le vagabond s’en tire cahin-caha, son fils adoptif tombe subitement très malade. Présente sur les lieux, l’actrice recommande à Charlot de faire soigner le petit au plus vite, puis elle les quitte en promettant de revenir. Venu ausculter John, un médecin demande au vagabond s’il est le père du loupiot. Charlot explique donc les circonstances exactes de sa « paternité » en montrant au praticien le mot autrefois griffonné par la mère de l’enfant. Le docteur garde le papier et rétorque qu’il veillera à ce que John reçoive les soins et l’attention appropriés. En conséquence, les services sociaux viennent ultérieurement chercher le gamin convalescent pour le conduire à l’orphelinat, mais Charlot récupère de force son fils adoptif après une bonne bagarre et une poursuite endiablée…
Titre québécois | Le Gosse |
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Titre original | The Kid |
Réalisation | Charlie Chaplin |
Scénario | Charlie Chaplin |
Acteurs principaux |
Charlie Chaplin |
Pays de production | ![]() |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 51 minutes |
Sortie | 1921 |