Synopsis
En 1981, Arthur Fleck travaille dans une agence de clowns à Gotham City. Méprisé et incompris par ceux qui lui font face, il mène une morne vie en marge de la société et habite dans un immeuble miteux avec sa mère Penny. Un soir, il se fait agresser dans le métro par trois traders de Wayne Enterprises alcoolisés qui le brutalisent, le poussant à les tuer en retour. Son geste inspire à une partie de la population l’idée de s’en prendre eux aussi aux puissants. Dans cette société décadente, Arthur bascule peu à peu dans la folie et finit par devenir le Joker, un dangereux tueur psychopathe victime d’hallucinations et le plus grand criminel de Gotham City.
Arthur Fleck est un homme souffrant de troubles mentaux le poussant, notamment, à rire sans le vouloir, souvent à des moments inopportuns. Il rêve de devenir humoriste, sa mère Penny lui ayant assigné depuis toujours pour mission de « donner le sourire et de faire rire les gens dans ce monde sombre et froid ». En fait, il ne ressent que tristesse dans sa vie, même lorsqu’il travaille en tant que clown pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère. Gotham City est au bord du chaos, en proie au chômage, à la criminalité et à la crise financière, laissant une bonne partie de la population dans la misère.
Un jour, alors qu’il est déguisé en clown publicitaire, un groupe d’adolescents lui vole sa pancarte publicitaire. Après une course poursuite jusqu’à une ruelle déserte, ils le frappent, l’insultent et cassent sa pancarte. Son employeur l’accuse d’avoir inventé cet incident et lui ordonne de restituer ou rembourser la pancarte. Un de ses collègues, Randall, lui donne alors un révolver pour qu’il puisse se défendre face aux agresseurs. Dans le même temps, Arthur fait la connaissance de Sophie, une mère célibataire habitant dans le même immeuble, qu’il suit furtivement.
Lors d’un spectacle dans un hôpital pour enfants, Fleck fait tomber accidentellement son arme au sol. À la suite de cet incident et d’une dénonciation calomnieuse de la part de Randall, qui l’accuse d’avoir voulu lui acheter un revolver, il perd son emploi. En revenant chez lui, toujours vêtu de son costume de clown, il est témoin, dans le métro, du harcèlement d’une jeune femme par trois jeunes hommes. À cause de son handicap, il est pris d’un fou rire et ces derniers l’insultent et le frappent, comme le groupe d’adolescents. Utilisant son arme pour échapper à leur violence, il abat deux d’entre eux dans la rame puis poursuit le troisième et l’abat sur le quai. Reprenant ses esprits, il s’enfuit, apeuré, et s’enferme dans les toilettes où il danse pour retrouver son calme.
Les trois hommes étaient des employés de Wayne Enterprises. Leur meurtre, ainsi que les propos de Thomas Wayne, candidat à la mairie de Gotham City, contre les citoyens les plus défavorisés qui, selon lui, utilisent le symbole du clown pour se masquer et commettre des crimes, déclenchent alors un mouvement populaire contre les riches. Arthur se rend compte que ses actes lui ont permis d’être enfin remarqué par la société, même si son identité n’est pas encore connue. Peu de temps après, son assistante sociale lui apprend qu’il ne pourra plus être suivi psychologiquement ni recevoir ses doses habituelles de médicaments, car la mairie a décidé de cesser de financer l’établissement.
Arthur se produit finalement sur la scène du Pogo’s, sous les yeux de Sophie, mais son one-man-show tourne au fiasco lorsqu’il ne peut s’empêcher de rire nerveusement durant la quasi-totalité de ses blagues.
Arthur comprend par ailleurs, dans une des nombreuses lettres que sa mère tente de faire parvenir à Thomas Wayne pour l’alerter sur leurs conditions de vie précaires, qu’il serait en fait le fils de l’homme d’affaires. Celle-ci lui raconte alors que, travaillant pour le milliardaire, elle aurait eu une liaison avec ce dernier et qu’elle serait tombée enceinte de lui. Elle aurait, par la suite, signé des papiers lui interdisant d’en parler. Arthur part pour le manoir des Wayne et fait la connaissance de leur jeune fils, Bruce, avant de se faire renvoyer chez lui par le majordome de la famille, qui connaît Penny Fleck et affirme qu’elle ment.
Penny est hospitalisée en raison d’un AVC qu’elle a eu à la suite de la venue des inspecteurs Garrity et Burke, enquêtant sur les meurtres du métro et souhaitant s’entretenir avec son fils. Dans le même temps, Murray Franklin, un animateur de débats télévisés à succès qu’Arthur admire, diffuse des extraits de sa prestation ratée au Pogo’s et le tourne en ridicule dans son émission.
Alors que des manifestations anti-riches éclatent près d’un auditorium où se trouve Thomas Wayne, Arthur s’infiltre et parvient finalement à rencontrer le milliardaire. Celui-ci affirme alors que sa mère serait atteinte de démence et qu’elle l’aurait adopté lorsqu’elle travaillait pour lui. Exaspéré par l’insistance d’Arthur, Wayne le frappe et lui ordonne de rester loin de sa famille. Par la suite, Arthur parvient à lire, à l’asile d’Arkham, le dossier médical de sa mère, qui confirme la version de Thomas Wayne. Il aurait été adopté et Penny l’aurait négligé, le laissant même être l’objet de sévices de la part de son compagnon de l’époque, qui lui aurait causé des séquelles physiques et psychologiques. Penny soutient, au contraire, que Thomas Wayne a utilisé son influence pour la faire enfermer à l’asile d’Arkham et faire fabriquer de faux papiers d’adoption dans le but de cacher leur ancienne relation. Ayant donc appris que son handicap n’était pas vrai et que sa mère l’avait négligé, il lui rend visite à l’hôpital, lui reproche de s’être moquée de lui dès son enfance et l’étouffe avec son oreiller. De retour dans son immeuble, il entre dans l’appartement de Sophie. Elle est effrayée et lui demande de sortir de chez elle : la relation sentimentale n’était que le fruit de l’imagination d’Arthur…
Réalisation | Todd Phillips |
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Scénario |
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Musique | Hildur Guðnadóttir |
Acteurs principaux |
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Sociétés de production |
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Pays de production |
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Genre | Drame, thriller psychologique |
Durée | 122 minutes |
Sortie | 2019 |